Menacées de licenciement pour avoir critiqué leur hiérarchie dans des SMS

Publié le 18 Décembre 2012

Deux salariées de Vitalis, le centre de dépistage des cancers de Périgueux (Dordogne), sont menacées de licenciement pour avoir critiqué leur hiérarchie et quelques collègues par texto. Toutes deux ont en effet envoyé des SMS à une troisième employée qui s'est visiblement empressée de les montrer à sa direction.

Selon La Dépêche du Midi, une procédure a été lancée par la Caisse primaire d'assurance maladie de Dordogne contre elles, un huissier a été chargé de consigner les messages et elles ont été convoquées en entretiens préalables de licenciements.

Les deux jeunes femmes plaident l'humour mais leur hiérarchie ne l'entend pas de cette façon. Chacune mère de deux enfants, elles ont reçu le soutien de la CFDT, de la CGT, ainsi que de nombreux autres salariés de la CPAM de la Dordogne. Plusieurs dizaines d'entre eux ont observé depuis quelques jours un débrayage quotidien d'une heure en guise de protestation. Mais selon la direction, les propos mis en cause auraient porté atteinte à la santé physique et mentale de leurs collègues.

Au delà du cas de ces deux jeunes mamans, l'affaire inquiète. On connaissait déjà des cas de licenciements pour propos injurieux tenus sur le réseau social Facebook ou par échange de mails, mais voilà que cette affaire va encore plus loin en mettant en cause les courts messages envoyés, en privé, entre deux personnes.

Rédigé par Agendaide

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